Résumé

Mettre en place des infrastructures scolaires est une dette de l’État et ses institutions. Partant de ceci, cette contribution analyse les infrastructures existantes dans cette République d’Haïti, principalement dans le grand sud (la Grand’Anse, le Sud et les Nippes) et propose des pistes de politique, d’intervention et d’action liées à la réflexion développée. Celles-ci pourront permettre l’articulation et/ou la juxtaposition des interventions/actions et instances/agences dans le but d’apporter des réponses ou satisfactions immédiates et médiates à ces besoins.

Il y va de la volonté et capacité des « autorités » de jeter les bases pour relever les défis liés à la construction, réhabilitation, l’entretien et l’équipement des espaces éducatifs. Voilà parmi les indices de redressement de ces environnements vulnérables qui entravent davantage la situation des élèves, principalement ceux ayant des déficiences inquiétantes. L’article est une invitation à l’action et contemple la possibilité de voir un virage dans la manière d’associer environnement physique, handicap et pratiques pédagogiques pour une école de qualité. Et c’est bien la ligne de mire dans laquelle s’est inscrit l’esprit de recherche-action du centre de recherches scientifiques (CRS) à l’institut universitaire des sciences (IUS).

Mots clés : Environnement, accessibilité, expansion et adaptation, bloc sanitaire, dotation scolaire, infrastructure éducative, journée scolaire unique, mobilier scolaire

Coût d'accès : 7 dollars US